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Mirabeau Marseille
Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture
Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture

« Le contrepoint est la science des lignes mélodiques et de leur superposition. Il considère la musique sous son aspect horiontal.
L’harmonie, science des accords et de leurs enchainements, considère au contraire la musique sous son aspect vertical.
Harmonie et Contrepoint, loin de s’opposer, se complètent mutuellement. »


Traité de Contrepoint, CLAUDE PASCAL

Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture
Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture
Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture
Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture
Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture

DU DÉPART À L’ARRIVÉE …

en passant par l’escale, il y a toujours eu un port. Il y a toujours eu une ville maritime, méditerranéenne, cosmopolite : 

Lattaquié, Beyrouth, Marseille.

Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture
Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture
Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture
Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture
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« Le vent se lève, il faut tenter de vivre »
PAUL VALERY

Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture
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Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture
Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture
Mirabeau Marseille Hala Wardé HW Architecture

Le Mirabeau

Un contrepoint

Hala Wardé

 

 

Du départ à l’arrivée, en passant par l’escale, il y a toujours eu un port.

Du départ à l’arrivée, en passant par l’escale, il y a toujours eu une ville maritime, méditerranéenne, cosmopolite : Lattaquié, Beyrouth, Marseille.

Des échelles du Levant à la cité Phocéenne, c’est un long fil tendu et qui se perpétue. Celui du geste marchand, de la geste navigatrice, et de la conquête par l’échange. Celui d’un peuple et d’une civilisation, cette « Mare Nostrum ».

Et au cœur de cette trajectoire, c’est l’histoire d’un homme et de son audacieuse réussite. Les ports, leurs docks, leurs ancres …

Ce sont les origines, la terre, les racines. Le grand large, ses embarcations, et ses marins.

Ce sont les avenirs possibles, les horizons toujours ouverts, et des paris gagnés.

 

Un bâtiment, ce sont deux mondes. On dit ce mot pour un immeuble (une bâtisse), on le dit aussi pour un bateau (un navire).

Tout comme construire, c’est à la fois s’ancrer et s’élargir. Poser pour mieux repartir. C’est un acte de liberté. À tout le moins pour celui qui sait qu’« homme libre, toujours tu chériras la mer » …

  

Autrement qu’une tour, Le Mirabeau est donc un bâtiment, qui s’inscrit dans un site exceptionnel, face au port, face à la mer, face à l’horizon. Il existe comme un objet singulier, affirmant son ancrage dans ce lieu avec toutes ses spécificités; à la fois l’univers portuaire et maritime, mais aussi la présence de ses tours voisines: la CMA CGM, et la Marseillaise. C’est un Contrepoint.

 

Le bâtiment est conçu comme un assemblage de volumes, caractérisés par leur géométrie simple, dont la peau de verre et d’aluminium varie suivant l’orientation et les vues, chacun en écho avec son environnement proche. Variations de blancs et d’argent ils dialoguent avec la mer, son écume et ses reflets d’argents.

 

Les différentes façades se nourrissent et répondent à des règles techniques (contraintes de vue, d’orientation, de confort…), doublées de règles sensibles, comme le rythme des verres ou la vibration des matières. Elles jouent avec la trajectoire du soleil, ses ombres portées, le vent, les reflets du ciel et de la mer…

 

Comme une fugue musicale à plusieurs voix dont les lignes mélodiques se croisent, se superposent, et se répondent dans une harmonie d’ensemble.

 

Le bâtiment s’affranchit de la notion de tour par la valorisation de sa base et de son couronnement. Son parvis au rez-de-chaussée devient un lieu d’accès et de rencontres s’ouvrant vers l’espace public et mettent en valeur des espaces de travail collaboratif.

 

Son noyau est pensé comme un mât vertical qui traverse le bâtiment en son centre, point de gravité assurant son équilibre structurel et concentrant toute ses fonctions vitales (circulation, fluides…).

Solidement ancré dans la profondeur du sol, il puise sa source d’énergie dans la thalasso thermie du port pour y produire le froid et le chaud, libérant ainsi la tête de tour de toute machinerie encombrante.

 

Sa peau de béton porte l’empreinte d’un cèdre du Liban, (rappelant les origines de son propriétaire, symbole d’un pays où ce bois à servi à construire tant de célèbres bateaux).

 

La structure en périphérie permet une grande flexibilité d’aménagement des plateaux qui répondent à un programme de bureaux, dans un esprit d’innovation, de flexibilité et de performance environnementale, intégrant les nouvelles façons de travailler et des espaces diversifiés.

A chaque étage, une loggia s’ouvrant sur l’extérieur permet une respiration…

Le Mirabeau culmine à 85m par un volume horizontal traversant, doublement orienté vers la montagne et la mer. Posé sur un belvédère, ce volume est entouré de terrasses panoramiques offrant une vue à 360 degrés sur Marseille, son arrière-pays et sa rive maritime.

Sa peau argentée comme celle d’un poisson, est composée d’une multitude d’écailles, savamment calculées et orientées pour permettre une bonne respiration des organes techniques qu’ils recouvrent, tout en dialoguant avec le ciel et ses nuages mouvants, les confondant parfois avec leurs propres reflets. 

 

Comme un autre phare du port, ce dernier geste architectural porte l’esprit de la CMA CGM, avant-gardiste et innovant, en un signe urbain et portuaire, pointant l’horizon marin et visible depuis la mer.

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