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​Une symbiose de la vie, de la culture et du patrimoine
À partir d’une analyse historique et patrimoniale du lieu, nous avons conçu un projet dans un esprit d’unité et de cohérence globale du tissu urbain et de son évolution. Fruit d’une vision contemporaine, le projet puise ses références dans l’identité du quartier et est ancré dans la logique de composition spécifique de l’avenue Denfert-Rochereau.

Une enfilade de cours et de jardins
L’implantation de la Fondation Giacometti et de son École des arts dans les bâtiments existants ainsi que le parcours séquencé par une suite de cours et jardins permettent de renforcer l’identité de ce lieu remarquable.

La Cour Giacometti
On quitte l’avenue Denfert-Rochereau, son trafic et ses bâtiments, pour une petite cour calme, ombragée et intime : La Cour Giacometti. L’entrée s’y fait librement, par une nouvelle porte de passage créée dans l’axe d’arrondi du fronton, préservant ainsi la porte du tour d’abandon de l’ancien hospice Saint-Vincent-de-Paul.

La première œuvre : l’architecture du lieu
L’architecture historique dans laquelle s’inscrit la Fondation Giacometti est la première œuvre accueillant le public. Le projet a pour objectif de révéler et valoriser cette architecture tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Retrouver les volumes initiaux des bâtiments, sans modification majeure, dans le respect de leur essence architecturale est notre parti pris.

Le premier geste : symboliser le lien
Le geste architectural commence par un simple anneau de métal reliant le montant vertical de la grille ancienne avec la nouvelle. Comme une note de musique, ce premier « fragment » d’architecture marque l’identité du lieu et donne le diapason d’un geste architectural se déployant sur l’ensemble du bâtiment, assurant une harmonie générale. Il se transforme progressivement marquant chacune des interventions nouvelles, qu’elles soient liées à des nécessités fonctionnelles ou pour révéler certaines spécificités du lieu.

Une intervention architecturale en dialogue
Des interventions subtiles, basées sur le tracé et l’empreinte, font, à chaque étage, surgir les formes et les détails les plus remarquables de l’édifice et de son architecture retrouvée. Sont ainsi soulignés les géométries des sols, pavés de pierre ou pavements de brique, les emmarchements ou escaliers, les appareillages de pierre autour des porches ou en encadrement des portes, les embrasures et embrasements des ouvertures, les seuils successifs, etc.