top of page
Le Puits et le Campanile
Bema Hala Warde HW architecture Beirut museum of art

La ville — toute ville — est en général agrégée autour de points d’eau. Le site en contient et par l’acte initial de creuser le sol, nous trouvons l’élément premier qui va essentiellement nourrir le projet ; Un Puits (Al-Bir, origine étymologique du nom de Beyrouth), va donc ancrer dans ce territoire la fondation du musée.

 

Avec l’eau, nous allons commencer par créer un Jardin, à l’opposé de ceux qui en ont enlevé un à Beyrouth chaque fois qu’ils ont construit. Ce Jardin, composé d’une succession de paysages variés, définit un territoire de l’Art et sera marqué par un signe urbain et territorial en contrepoint du puits et du jardin, signe visible et vertical : Un Campanile. Geste fort de ce site, en tous cas son point d’appui et d’appel vers« le dehors », devient point cardinal, centre topologique de la culture et de l’identité du pays qui rassemble et suscite ses convergences multiples.

Le Campanile architecture l’Art. Offrant par la mise en place de ces dispositifs des lieux d’expression exceptionnels et uniques pour des artistes invités. Comme la monade de Leibniz ou l’Aleph de Borges, c’est un point du monde qui contient virtuellement tout le monde. Aleph (א), première lettre de l’alphabet arabe et phénicien, devient dans son expression architecturale la fenêtre sur la ville qui rassemble et diffuse les énergies éparses de la culture et du territoire.

Bema Hala Warde HW architecture Beirut museum of art
Hala Wardé HW Architecture Bema winning concept
Hala Wardé HW Architecture Bema winning concept
Hala Wardé HW Architecture Bema winning concept
Hala Wardé HW Architecture Bema winning concept
Hala Wardé HW Architecture Bema winning concept
Hala Wardé HW Architecture Bema winning concept
Hala Wardé HW Architecture Bema winning concept
bottom of page